En bref :
- PrĂ©parer sa retraite est devenu une prioritĂ© pour plus de la moitiĂ© des Français, Ă l’ère oĂą les pensions ne suffisent plus Ă assurer un niveau de vie confortable.
- Les placements varient largement en fonction du profil investisseur, de l’horizon temporel et de la tolérance au risque. Assurer un équilibre entre sécurité et rendement est fondamental.
- L’investissement en assurance-vie, PER, immobilier locatif et crowdfunding immobilier se distingue comme les leviers les plus efficaces pour constituer un capital retraite solide.
- La fiscalité, souvent avantageuse sur certains placements comme le PER ou l’assurance-vie, est un critère déterminant au moment de l’arbitrage entre différents investissements.
- La diversification des placements multidomaines, combinée à une révision régulière des stratégies, garantit une meilleure anticipation des besoins à la retraite.
Calculer combien épargner et comprendre l’importance de l’investissement pour une retraite paisible
Une grande majorité des Français, environ 65 %, anticipent un revenu de retraite insuffisant pour maintenir un bon niveau de vie, comme révélé par l’Enquête 2023 menée par le Cercle de l’Épargne et Amphitéa. Dès lors, la question fondamentale réside dans la détermination du montant à épargner pour compléter ses revenus une fois la retraite venue.
L’objectif essentiel est de s’assurer un revenu complĂ©mentaire, afin de pouvoir conserver la qualitĂ© de vie d’avant. Cette somme dĂ©pendra du profil professionnel : un cadre salariĂ© et un indĂ©pendant ne viseront pas les mĂŞmes montants en raison des diffĂ©rences de revenus Ă la fin de carrière et du niveau des pensions attendues. Par exemple, un salariĂ© avec un salaire de 4 000 € par mois bĂ©nĂ©ficiera en moyenne d’une pension plus proche de ce niveau que la plupart des professions libĂ©rales.
La retraite supplémentaire représente donc une source de revenu indispensable pour compenser ce différentiel, par le biais de placements financiers ou immobiliers. Il existe deux principales stratégies :
- Faire vivre sa retraite uniquement sur les revenus générés par le placement, sans toucher au capital initial.
- Piocher dans son capital tout en complétant avec les revenus des placements, ce qui implique plus de risques mais un capital moindre nécessaire.
Le choix entre ces stratégies dépendra de plusieurs facteurs, notamment l’appétence au risque et la volonté de transmission du patrimoine. Par exemple, le premier mode permet de léguer un capital conséquent aux héritiers, contrairement au second où le capital diminue au fur et à mesure.
En parallèle, il est impératif d’allier épargne et investissement. L’épargne seule ne suffit pas, car son pouvoir d’achat est largement érodé par l’inflation. Le recours à des placements diversifiés, notamment en actions, bénéficierait de la capitalisation des intérêts sur le long terme. Les données historiques sur le S&P 500 confirment qu’un horizon d’investissement long réduit significativement les chances de perte : de 30 % en 1 an à quasi 0 % sur 50 ans.
Horizon d’investissement | Probabilité de perte en capital (%) |
---|---|
1 an | 30 % |
2 ans | 23 % |
10 ans | 14 % |
20 ans | 5 % |
50 ans | 0 % |
Enfin, calculer le montant précis à investir mensuellement nécessite de s’appuyer sur une estimation réaliste du montant de revenu retraite supplémentaire souhaité, le rendement espéré, ainsi que la durée d’épargne. Par exemple, commencer à 30 ans avec un objectif clair permettra un investissement plus modéré que s’il commence à 45 ans, où le temps pour capitaliser les gains est plus court.
Dans ce contexte, il est important de consulter des experts et d’utiliser des simulateurs adaptés avant de définir sa stratégie patrimoniale, notamment auprès de spécialistes reconnus comme Amundi, Natixis, Axa ou BNP Paribas qui proposent des solutions dédiées en 2025.

Placements à capital garanti : quels choix pour sécuriser son épargne retraite ?
Les placements dits à capital garanti séduisent particulièrement les investisseurs prudents, très présents dans les stratégies pour ne pas subir de pertes à court terme. Voici les principales options actuelles à considérer :
- Livret A, LDDS et LEP : Les livrets d’épargne réglementés sont des solutions classiques pour assurer la sécurité du capital avec une exonération fiscalité sur les intérêts. En 2025, leurs taux respectifs sont bons pour le contexte économique : 3 % pour Livret A et LDDS, 5 % pour LEP (accessible sous condition de ressources). Leurs plafonds restreints restent néanmoins limitants pour une épargne retraite conséquente.
- Livret bancaire classique : En complément, les livrets bancaires offrent souvent des taux variables, parfois boostés temporairement par des primes de bienvenue ou de parrainage, comme le livret cashbee avec ses taux pouvant atteindre 4 %. Ils disposent en général de plafonds élevés voire inexistants, s’adaptant à des montants plus importants.
- Compte à terme (CAT) : Ce placement offre sécurité et rendement à condition d’accepter un blocage des fonds sur une période définie. Aujourd’hui, les taux attractifs avoisinent 4 % pour les durées longues et il est conseillé de privilégier ces options compte tenu de la trajectoire des taux d’intérêt sur le marché.
- Fonds euros d’assurance-vie : Malgré une période de rendement en berne, les fonds euros voient une reprise intéressante avec une performance attendue autour de 2,5 % en 2025. Ce placement, proposé par des acteurs comme CNP Assurances, Groupama ou Swiss Life, combine la garantie du capital et une exposition prédominante aux obligations. Certaines variantes (fonds euros immobiliers ou dynamiques) peuvent offrir jusqu’à 4 % et méritent d’être étudiées.
Par ailleurs, il faut noter que les placements à capital garanti restent moins adaptés pour une retraite à long terme, en raison de leurs rendements modérés, souvent inférieurs à l’inflation. Les experts conseillent ainsi d’y consacrer une part réduite du portefeuille en début de retraite afin de sécuriser une partie du capital.
Type de placement | Taux d’intĂ©rĂŞt moyen 2025 (%) | Plafond ou contraintes |
---|---|---|
Livret A et LDDS | 3 % | Plafond 22 950 € et 12 000 € respectivement |
LEP | 5 % | Plafond 10 000 €, sous condition de ressources |
Livret bancaire | Jusqu’à 5,5 % temporaire | Plafond élevé ou inexistant |
Compte à terme (CAT) | Environ 4 % | Blocage des fonds pendant la durée du contrat |
Fonds euros assurance-vie | 2,5 % en moyenne, jusqu’à 4 % sur variantes | Capital garanti |
Dans tous les cas, les placements à capital garanti sont utiles pour sécuriser une partie de ses avoirs juste avant la retraite, comme le recommandent La Banque Postale et Crédit Agricole dans leurs offres adaptées aux profils prudents. Il convient cependant d’accompagner cette stratégie d’autres placements plus dynamiques en phase d’accumulation.

Assurance-vie et PER : clés pour une retraite complémentaire fiscalement avantageuse
Parmi les solutions les plus plébiscitées dans la constitution d’une épargne retraite, l’assurance-vie et le Plan Épargne Retraite (PER) occupent une place de choix pour leur complémentarité en gestion et optimisation fiscale.
Assurance-vie : un placement flexible et diversifié
L’assurance-vie allie fonds en euros sécurisés et unités de compte offrant une large exposition aux marchés financiers, incluant des actions, des obligations et même des placements immobiliers via des SCPI. Plusieurs compagnies majeures comme Generali, Axa, ou BNP Paribas proposent des contrats variés adaptés aux attentes accumulatrices et sécuritaires.
Les fonds placés restent accessibles à tout moment, contrairement au PER. Le contrat est ainsi un excellent outil de constitution progressive d’une retraite complémentaire mais aussi de transmission de patrimoine, en bénéficiant d’abattements fiscaux importants au décès. Une fois la détention dépassant 8 ans, les gains sont fiscalisés à un taux préférentiel, avec un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule.
Plan Épargne Retraite (PER) : le placement tunnel aux avantages fiscaux
Instauré par la loi Pacte, le PER est spécifiquement conçu pour préparer la retraite avec une contrainte forte : le capital est bloqué jusqu’à la retraite, sauf cas exceptionnels (achat de la résidence principale, invalidité, etc.). CETTE contrainte favorise une discipline d’épargne. À l’instar de l’assurance-vie, il propose une gestion diversifiée avec fonds euros et unités de compte.
Un des grands atouts réside dans la déductibilité fiscale des versements. Le plafond de déduction peut atteindre 10 % des revenus professionnels pour les salariés et davantage pour les indépendants, un levier non négligeable pour réduire son impôt. À la sortie, la fiscalité varie selon que la sortie soit en rente ou en capital, avec généralement un traitement plus avantageux que d’autres placements.
Caractéristique | Assurance-vie | Plan Épargne Retraite (PER) |
---|---|---|
Accessibilité des fonds | Disponible à tout moment | Bloqué jusqu’à la retraite sauf cas exceptionnels |
Gestion | Fonds euros + unités de compte diversifiées | Fonds euros + unités de compte, gestion pilotée possible |
Fiscalité pendant la vie du contrat | Imposition avantageuse après 8 ans avec abattements | Déductibilité des versements selon plafond |
Fiscalité à la sortie | Taxation à la flat tax ou IR après abattement | Rente ou capital avec fiscalité avantageuse |
Transmission | Abattements spécifiques pour bénéficiaires | Transmission plus limitée |
Ces deux placements, souvent proposés conjointement par des groupes de renom tels que Natixis, Groupama et Swiss Life, offrent la possibilité de construire une retraite complémentaire performante. Il est judicieux pour chaque épargnant d’évaluer sa tolérance au risque et son horizon de placement pour bâtir un mix adapté.
Investir dans l’immobilier locatif et les parts de SCPI pour renforcer ses revenus de retraite
L’immobilier demeure un pilier incontournable de la préparation à la retraite, offrant un double avantage : valorisation du patrimoine et revenus complémentaires grâce aux loyers perçus.
Deux voies principales s’offrent aux investisseurs :
- L’investissement locatif direct : Acquérir un bien destiné à la location (meublée ou vide) permet de générer des loyers réguliers. Le statut LMNP (loueur meublé non professionnel) est particulièrement attractif grâce à son régime fiscal avantageux, avec un abattement forfaitaire de 50 % voire la possibilité d’opter pour le régime réel permettant la déduction de nombreuses charges (intérêts d’emprunt, travaux, taxe foncière, amortissements).
- Les parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) : Cette solution permet d’investir de manière mutualisée dans un parc immobilier professionnel ou résidentiel sans les contraintes de gestion directe. Le ticket d’entrée est bas (dès 1 000 €) et les revenus distribués sont réguliers, sous forme de dividendes trimestriels ou mensuels.
En dépit des avantages, la hausse récente des taux d’emprunt rend la rentabilité des investissements locatifs plus délicate, d’où l’intérêt de bien analyser les dossiers avant investissement. Les SCPI, quant à elles, ont montré une bonne résilience, avec un rendement stable (autour de 4,5 %), même si certaines connaissent une pression à la baisse du dividende selon la conjoncture.
Type d’investissement | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
Investissement locatif (LMNP) | Régime fiscal attractif, rendement potentiellement élevé | Gestion locative, risques de vacance, taux d’intérêt élevés |
SCPI | Mutualisation des risques, accès facile, revenus réguliers | Frais d’entrée, rendement variable, pas de liquidité instantanée |
Ces solutions sont fortement recommandĂ©es par des acteurs bancaires comme CrĂ©dit Agricole ou BNP Paribas, experts en immobilier. Pour un aperçu complet des meilleures stratĂ©gies immobilières Ă adopter en vue d’une retraite assurĂ©e, consulter les conseils sur blog.bricks.co offre un Ă©clairage prĂ©cieux.

Le crowdfunding immobilier : une nouvelle alternative prometteuse pour diversifier son épargne retraite
Le financement participatif immobilier séduit de plus en plus les investisseurs à la recherche de solutions accessibles et dynamiques pour préparer leur retraite. Cette modalité d’investissement permet à chacun, avec des montants très modestes, de devenir acteur du marché immobilier.
- Accessibilité financière : Certaines plateformes, telles que La Première Brique, autorisent des investissements dès 1 euro, brisant la barrière du capital important habituel dans l’immobilier traditionnel.
- Diversification : En participant à plusieurs projets de nature différente (logements, commerces, bureaux) et situés dans différentes régions, l’investisseur limite les risques dominants.
- Rendement attractif : Les retours attendus oscillent entre 5 % à 12 % par an, nettement au-dessus de nombre de produits traditionnels. Cette performance peut cependant s’accompagner de risques de retard ou d’échec des projets.
Les placements via crowdfunding ouvrent une perspective moins liquide qu’une assurance-vie mais plus flexible que l’immobilier direct, et complètent efficacement une stratégie multicanale pour renforcer ses revenus futurs. Ces solutions sont plébiscitées par de nouvelles générations d’épargnants et de plus en plus recommandées par les experts patrimoniaux.
Critère | Avantage | Limite |
---|---|---|
Montant minimum d’investissement | A partir de 1 € | Nécessite une bonne connaissance des projets |
Souplesse | Diversification aisée | Illiquidité temporaire selon durée projet |
Rendement | 5 % à 12 % par an | Risque de non-achèvement ou retard |
Pour approfondir la compréhension du crowdfunding immobilier et ses avantages, un contenu détaillé et accessible est disponible sur blog.lapremierebrique.fr.